A new disque in town


  • Best Of 2011 : Merkel année pour le rock !

    par Adehoum Arbane le 10.01.2012 Riche année 2011 ! Je songeais surtout à la musique et plus précisément au domaine du rock qui demeure ma seule compétence à ce jour et dont le triple A ne paraît aucunement menacé. Tout avait commencé mollement, puis l’actualité connut une accélération sans précédent. Peu de révolutions sur le plan musical, certes, mais quelque printemps arabe dans la relecture de l’idiome pop avec cette élégante riviera anglaise qui s’invita en France en longs ressacs synthétiques.
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  • The agency, disruption pop

    par Adehoum Arbane le 03.01.2012 Au fond, si je suis nostalgique des années 60, ce n’est pas par conservatisme, encore moins par esprit réactionnaire encore que, par les temps qui courent, mieux vaut réagir que de se laisser enkyster par une paupérisation de la pensée plutôt mal venue. D’autant que je suis né bien après la bataille. Non. Je reste fidèle à ces années pop pour au moins deux raisons...
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  • Jonathan Wilson, Gentle Spirit

    par Adehoum Arbane le 06.12.2011 On entend habituellement par folk l’ensemble des musiques populaires traditionnelles. Ces chants prennent le plus souvent source dans les folklores de l’ancienne Europe, Irlande, Ecosse, Bretagne ; des confins obscurs en vérité ! Le folk n’a jamais pu se départir d’un certain mystère. Mais revenons à l’histoire. Alors que l’Angleterre se berce de traditions immémoriales, le folk vit en Amérique une salutaire incarnation. Sous la houlette des singer-songwriters, le genre prend alors des tonalités plus politiques : voici venu le temps des protest-songs.
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  • Nevermind, Kurt circuit ?

    par Adehoum Arbane le 02.11.2011 Loin des sinistres théories sur le club des 27, l’étoile Cubain brille aujourd’hui à nouveau de mille feux électriques. C’est une actualité relativement commerciale qui nous vaut ainsi cet élan d’optimisme. Pour célébrer dignement les 20 ans de Nevermind, incontestable classique de la formation à jeans troués de Seattle, sort un plantureux coffret nanti de titres remasterisés, de bonus tracks et autres joyeusetés du genre.
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  • Canada braille

    par Adehoum Arbane le 17.10.2011 Francofolies. Un festival. Certes. Mais avant tout un mot valise qui pourrait s’appliquer à un nouveau courant musical fondé sur le principe de francophonie. Cette idée universelle qui fait battre le cœur de nombreux groupes, de Paris à Montréal. A Paris, donc, on trouve l’efficace Séverin dont L’amour triangulaire vient de sortir cette année. A Bordeaux, nous tombons sous le charme et sur le premier hit single de Pendentif dont nous avions déjà fait l’honneur d’une tribune. A Montréal, Le Couleur déboule avec son opus tricolore, Origami.
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  • Girls, duo très solo

    par Adehoum Arbane le 04.10.2011 La grande affaire de ces dix dernières années tient en un mot froid mais bien réel : la segmentation. Il fut un temps, ne l’ai-je pas assez crié, où, rock et pop s’étant épousés, l’auditeur pouvait passer du psyché à la soul, du jazz au hard, du prog à la country, du glam à la musique indienne sans générer au plus profond de lui un bug cérébral. Les temps ont changé. Aujourd’hui, les blacks écoutent du hip hop, les beurres se tapent du raï, les filles font des œillades à la pop chantée par d’autres filles, quant aux punks à chien, ils continuent de s’écouter frapper leurs djumbés ignobles, étonnamment peu punk en vérité.
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  • Brent Cash, kitsch ou double

    par Adehoum Arbane le 27.09.2011 Alors que la fiscalité française s’apprête à matraquer l’univers californien des sodas, on s’inquiète à juste titre de ces douceurs que nous tenions pour acquises, délices sucrés imaginés alors pour nous faire oublier toute une Vie consacrée au Travail, au Respect et à l’Ordre forcément Juste. Loin des packagings rutilant de promesses caloriques, une autre douceur semble avoir été épargnée par la rigueur : la sunshine pop telle qu’on la jouait à L.A. entre 1966 et 1968.
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  • Girls, sans femme mais avec flamme

    par Adehoum Arbane le 16.08.2011 Si l’album représente le graal absolu pour tout rock critique, comme ce fut le cas pour Blonde on Blonde, Sgt Pepper’s ou Electric Ladyland, le single n’en constitue pas moins un objet des plus fascinants, une première approche aussi passionnante que frustrante. Lorsqu’une chanson s’immisce dans les recoins obscurs de votre mémoire, ne la quittant plus quelle que soit l’heure de la journée y compris dans les instants les plus reculés du sommeil, on peut largement présumer des qualités futures de l’album qui abritera le joyau en question.
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  • Amy Winehouse, autopsie d’un mythe

    par Adehoum Arbane le 02.08.2011 Les drogues dures n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Amy Winehouse vient d’en faire l’amère et définitive expérience. Exit, Amy Maison du Vin. Au-delà de l’émotion que suscite une telle nouvelle pour tous les rock critics, sans même parler des fans, il convient de prendre du recul. Ne pas traiter l’événement le jour même ou le lendemain mais au contraire se donner du temps ne peut que rendre service à l’analyse journalistique, quand bien même touche-t-elle le domaine du rock
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  • Skying, Horrors boréales

    par Adehoum Arbane le 20.07.2011 Pour paraphraser Lennon lorsqu’il évoquait l’effet qu’il souhaitait obtenir pour Tomorrow Never Knows, le nouvel opus de The Horrors sonne comme le chant du Dalaï Lama en haut de la montagne. Dès Changing The Rain, ces mots empruntés frappent aussitôt l’esprit. Toujours sous la houlette de Geoff Barrow, le quintet londonien nous revient sous d’autres cieux languides poursuivant sa quête musicale et spirituelle… Je voulais dire droguée.
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  • Miles Kane, le survivant

    par Adehoum Arbane le 05.07.2011 Alors que le soleil semblait se diluer dans les vapeurs brûlantes du ciel d’été, j’étais là, au milieu de mon salon à contempler, au beau milieu de meubles design, le premier James Bond. Premier chef-d’œuvre dont le générique, ovoïde et pop, constituait en soit une forme d’aboutissement stylistique. Le film se situait dans une Jamaïque très coloniale, loin, très loin du Blob Marley des seventies. Avec ses méchants si méchamment campés, ses pépés body sculptées, ses voitures sublimes, la saga des James Bond représentait un must de classe éternelle, d’entertainment feutré.
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  • Vive la transe avec Charles-Baptiste !

    par Adehoum Arbane le 29.06.2011 Non ceci n’est pas une directive émanant du ministère de l’intérieur. Chanteurs de France soit un jeune espoir de la variété française, appelée commodément par certains confrères nouvelle chanson française, un jeune espoir disais-je en la personne de Charles-Baptiste, chevelure Mitch Mitchellisée, regard et humour perçants, qui s’est donné pour ambition de faire un tour de France des grandes chansons de notre patrimoine musical.
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  • Mehdi Zannad, fugue et revient

    par Adehoum Arbane le 17.05.2011 Embellie confirmée pour la conjoncture française ! La pop se relocalise en France de façon durable selon les principaux indicateurs Papapa et autres indices Lalala. Après Alister et Travis Bürki, c’est au tour de Mehdi Zannad de confirmer cette tendance.
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  • Metronomy, violente inertie

    par Adehoum Arbane le 10.05.2011 The English riviera. Le titre en lui même sonne étrangement. Comme un oxymore. On imagine mal évoquer le terme de riviera, bande de terre s’étirant depuis la côte d’azur jusqu’à la Spieza italienne, à propos de l’Angleterre. L’île balayée par les nuages et les pluies ne se prête guère aux langueurs estivales, l’esprit perdu sous un ciel invariablement bleu. C’est pourtant le titre qu’a choisi Joseph Mount, leader de Metronomy.
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  • Helplessness Blues, flippe foxes

    par Adehoum Arbane le 19.04.2011 Ils avaient incarné l’espoir d’une fin de décennie contrariée, entre fraîcheur de vivre et bégaiements générationnelles. Deux atouts avaient présidé à leur destinée. Un, ce folk traditionnel fondu dans le terreau pop d’une Californie réchauffant les chœurs. Deux, un art de la mélodie maîtrisé à la perfection par Robin Pecknold, leader et principal songwriter du groupe.
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  • Pendentif, bijou pop

    par Adehoum Arbane le 29.03.2011 God save la France ? Une chanson, certes. Mais aussi une formule aussi saugrenue qu’audacieuse et qui fait sens tant le débat mérite d’être lancé par les forces vives de la nation pop. Depuis un bouquet d’années, trois ou quatre seulement, le visage de la chanson française s’est littéralement transformé.
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  • Simply the best Of 2010

    par Adehoum Arbane le 13.01.2011 Comme l’affirmait si bien André Gide, choisir c’est se priver du reste. Exercice délicat que de sélectionner parmi la masse pléthorique des sorties musicales les douze disques qui ont marqué l’année. Un premier filtre permet un rapide écrémage : le genre. Laissons de côté le rap, la world music, la variété ou l’électro pour ne garder que le rock, même si la pop fut en cette année 2010 à l’honneur. Puis vient le temps de l’écoute, des premiers coups de cœur, des grandes déceptions, des enthousiasmes largement confirmés. On en arrive alors à un bataillon ramassé d’albums, le meilleur, le très bon n’ayant pas sa place ici.
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  • L’impasse du revivalisme

    par Adehoum Arbane le 19.10.2010 Bien que jeune en apparence, le rock est en vérité un quinquagénaire figé dans ses propres doutes et dont l’adolescence célébrée à l’orée des sixties, pour sa fraîcheur et sa puissance novatrice, constitue encore aujourd’hui un indépassable âge d’or.
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  • Philippe Katerine, bonne année

    par Adehoum Arbane le 28.09.2010 Philippe Katerine s’éloigne d’autant que l’on s’approche de lui, il part ailleurs loin des blas blas blas snobs et critiques, comme une reine d’Angleterre sous acide.
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  • The Divine Comedy, divines mélodies

    par Adehoum Arbane le 17.08.2010 Le monde a failli sombrer, emporté par l’orgueil d’une classe de financiers aveuglés par leurs propres chimères. Certes, ils ne représentent pas la majorité contrairement aux dires des sirènes de la moralité. Mais, sans le savoir, malgré la folie de leur acte, ils ont été au cœur de l’événement. ILS ONT FAIT L’HISTOIRE.
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  • Syd Matters en couv' de Rock&Folk ?

    par Adehoum Arbane le 10.08.2010 Dans le numéro d’août 2010 du célèbre magazine Rock&Folk s’étalait sur plusieurs pages une discussion des plus singulières. Philippe Manœuvre avait réuni pour l’occasion la crème des spécialistes pour débattre du rock français et du possible retour des Noir Désir comme fer de lance du dit mouvement.
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  • Arcade Fire, voisins du succès

    par Adehoum Arbane le 04.08.2010 Depuis mon installation à Paris il y a de cela dix ans, j’éprouve une profonde indifférence pour la banlieue, pire la province. Pas de snobisme dans cette affirmation dont j’assume ici la portée et les conséquences. La province, c’est l’acceptation d’une existence morne entre barbecues (argument honteux) et ballades en forêt (là, on frise la malhonnêteté intellectuelle). Des plaisirs simples que beaucoup essayent de promouvoir benoîtement. En vain.
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  • The Coral, misters Butterfly

    par Adehoum Arbane le 29.07.2010 En France, on est à fond film choral. A Liverpool, on est à fond pour les Coral. Et pour cause. Le groupe anglais vient d’ajouter un septième opus à sa respectable discographie et ce malgré la perte de Bill Ryder-Jones, orfèvre de la guitare. Suivre un groupe à chaque livraison vous cantonne dans un appréciable confort intellectuel et c’est avec une légère appréhension que je me plongeais dans l’écoute attentive de Butterfly House.
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  • Axel & The Farmers, sans Mylène

    par Adehoum Arbane le 21.07.2010 Axel l’équilibriste. Au départ, un simple constat. Il suffit de mater la pochette pour s’en convaincre. Mais il ne s’agit pas seulement d’une fantaisie, d’une idée visuelle. Un mur flottant dans le ciel sur lequel Axel jouerait les saltimbanques à ombrelle et à chapeau. Une sorte de Mary Poppins au masculin. Pas si faux à l’écoute de ce premier opus.
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  • Tame Impala, un haut parleur de l'intérieur

    par Adehoum Arbane le 01.07.2010 Le rock a toujours été affaire de concept, de formule. Bien avant les festivals et l’avènement des super groupes (aujourd’hui, on y revient à grands pas), il y eut le temps des power trios. Power trio, power trio… Bien sûr on pense tout de suite au Jimi Hendrix Experience, à Cream. Une guitare électrique, une basse, une batterie : l’équation parfaite, simple, lapidaire comme ces trois bonnes vieilles mesures, et qui sut très vite s’adapter aux canons vaporeux du psychédélisme. Après cette brève remise à niveau, venons-en au fait. Tame Impala nous vient d’Australie, ah bon : y aurait-il au pays des kangourous des trésors inconnus comme, par exemple, des hippies en slip balançant d’épaisses chevelures sales sur des riffs un brin planants ?
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