par Adehoum Arbane le 19.02.2013 On connaît Kerouac, l’homme, l’écrivain, le mythe. Son obsession de la route qu’il sillonnera des années durant sous drogues et dont il tirera un manifeste littéraire, bref, son plus fameux roman. Ce n’est pas tant le voyage qui nous intéresse ici mais cette vision têtue, cette démarche ressassée, cette envie, ce besoin de parcourir les mêmes foutus kilomètres dans un sens comme dans l’autre et au hasard des villes, des circonstances, lier des amitiés profondes, indéfectibles. Finalement, l’auteur réussit à créer une intimité avec son matériau, un bout de bande fumante, granuleuse, dépliée à l’infini jusqu’à l’horizon. Il en va de même de Julien Pras et de la musique. Sa musique.
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