Shebam de Alice Cooper à Zappa


  • Faites le mur, allez à Berlin

    par Adehoum Arbane le 20.12.2011 Iggy, Bowie, Lou Reed, jusqu’aux affreux U2. Tous ces artistes ont un jour convergé vers Berlin pour y puiser son incroyable énergie créative. Modeste mais sûr de mon coup, je me décidais enfin à marcher dans les pas de mes illustres prédécesseurs.







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  • Jonathan Wilson, Gentle Spirit

    par Adehoum Arbane le 06.12.2011 On entend habituellement par folk l’ensemble des musiques populaires traditionnelles. Ces chants prennent le plus souvent source dans les folklores de l’ancienne Europe, Irlande, Ecosse, Bretagne ; des confins obscurs en vérité ! Le folk n’a jamais pu se départir d’un certain mystère. Mais revenons à l’histoire. Alors que l’Angleterre se berce de traditions immémoriales, le folk vit en Amérique une salutaire incarnation. Sous la houlette des singer-songwriters, le genre prend alors des tonalités plus politiques : voici venu le temps des protest-songs.
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  • Rumours, rock FM ou rock de la route ?

    par Adehoum Arbane le 29.11.2011 Pour beaucoup d’amateurs de pop music, professionnels ou non, critiques ou simples fans, le seul mot Rock FM suffit à provoquer un ensemble de réactions allant, pour ne pas toutes les citer, de la poussée d’urticaire au dédain le plus complet. Le Rock FM c’est la compromission aux stations de radio où le formatage règne en maître absolu. Le Rock FM ou la version amenuisée, aseptisée d’un genre connu pour sa virilité extrême. Lui conférer de plus une dimension pop et le camouflet devient total. Et pourtant…
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  • The SMiLE Sessions, émaux et cramé

    par Adehoum Arbane le 22.11.2011 Pour évoquer la sortie très officielle et tant attendue de SMiLE des Beach Boys, tel qu’il fut pensé par Brian Wilson, petit génie cramé de la pop, j’aurais pu vous faire le coup de… 1/L’œuvre maudite, nouveau concept dans la tradition des poètes du même nom : le poète maudit, ce mal aimé qui fourbit en secret son Grand Œuvre que la critique s’emploie à bouder, quand elle ne l’ignore pas tout simplement.
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  • Nevermind, Kurt circuit ?

    par Adehoum Arbane le 02.11.2011 Loin des sinistres théories sur le club des 27, l’étoile Cubain brille aujourd’hui à nouveau de mille feux électriques. C’est une actualité relativement commerciale qui nous vaut ainsi cet élan d’optimisme. Pour célébrer dignement les 20 ans de Nevermind, incontestable classique de la formation à jeans troués de Seattle, sort un plantureux coffret nanti de titres remasterisés, de bonus tracks et autres joyeusetés du genre.
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  • Canada braille

    par Adehoum Arbane le 17.10.2011 Francofolies. Un festival. Certes. Mais avant tout un mot valise qui pourrait s’appliquer à un nouveau courant musical fondé sur le principe de francophonie. Cette idée universelle qui fait battre le cœur de nombreux groupes, de Paris à Montréal. A Paris, donc, on trouve l’efficace Séverin dont L’amour triangulaire vient de sortir cette année. A Bordeaux, nous tombons sous le charme et sur le premier hit single de Pendentif dont nous avions déjà fait l’honneur d’une tribune. A Montréal, Le Couleur déboule avec son opus tricolore, Origami.
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  • Désir d’avenir

    par Adehoum Arbane le 11.10.2011 Le besoin d’écrire répond à un désir d’éternité. Une puissante volonté d’inscrire sa trajectoire dans le Temps. L’Histoire. Que serait l’histoire sans ses héros ? Vaste et profonde réflexion qui appelle la sagesse contemplative alors que le temps, variable numérique, semble défiler à une vitesse vertigineuse, menaçant sans cesse de plonger l’humanité entière dans les gouffres de l’oubli. Sentiment décuplé par cette séduisante et folle modernité qui fait triompher l’Instant et dont les médias raffolent. Twitter, Facebook… Les posts s’envolent, seuls les écrits, les vrais, restent dans nos mémoires.
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  • Girls, duo très solo

    par Adehoum Arbane le 04.10.2011 La grande affaire de ces dix dernières années tient en un mot froid mais bien réel : la segmentation. Il fut un temps, ne l’ai-je pas assez crié, où, rock et pop s’étant épousés, l’auditeur pouvait passer du psyché à la soul, du jazz au hard, du prog à la country, du glam à la musique indienne sans générer au plus profond de lui un bug cérébral. Les temps ont changé. Aujourd’hui, les blacks écoutent du hip hop, les beurres se tapent du raï, les filles font des œillades à la pop chantée par d’autres filles, quant aux punks à chien, ils continuent de s’écouter frapper leurs djumbés ignobles, étonnamment peu punk en vérité.
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  • Brent Cash, kitsch ou double

    par Adehoum Arbane le 27.09.2011 Alors que la fiscalité française s’apprête à matraquer l’univers californien des sodas, on s’inquiète à juste titre de ces douceurs que nous tenions pour acquises, délices sucrés imaginés alors pour nous faire oublier toute une Vie consacrée au Travail, au Respect et à l’Ordre forcément Juste. Loin des packagings rutilant de promesses caloriques, une autre douceur semble avoir été épargnée par la rigueur : la sunshine pop telle qu’on la jouait à L.A. entre 1966 et 1968.
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  • Girls, sans femme mais avec flamme

    par Adehoum Arbane le 16.08.2011 Si l’album représente le graal absolu pour tout rock critique, comme ce fut le cas pour Blonde on Blonde, Sgt Pepper’s ou Electric Ladyland, le single n’en constitue pas moins un objet des plus fascinants, une première approche aussi passionnante que frustrante. Lorsqu’une chanson s’immisce dans les recoins obscurs de votre mémoire, ne la quittant plus quelle que soit l’heure de la journée y compris dans les instants les plus reculés du sommeil, on peut largement présumer des qualités futures de l’album qui abritera le joyau en question.
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  • Amy Winehouse, autopsie d’un mythe

    par Adehoum Arbane le 02.08.2011 Les drogues dures n’ont jamais aussi bien porté leur nom. Amy Winehouse vient d’en faire l’amère et définitive expérience. Exit, Amy Maison du Vin. Au-delà de l’émotion que suscite une telle nouvelle pour tous les rock critics, sans même parler des fans, il convient de prendre du recul. Ne pas traiter l’événement le jour même ou le lendemain mais au contraire se donner du temps ne peut que rendre service à l’analyse journalistique, quand bien même touche-t-elle le domaine du rock
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  • Avec Metronomy, interview live on the beat

    par Adehoum Arbane le 26.07.2011 D’ordinaire, le tout un chacun côtoie les stars par l’entremise des réseaux sociaux, ces Facebook et autres Viadéo qui ont envahi notre quotidien. Véhicule artificiel de “rencontres” pour le moins virtuelles. Désincarnées donc. Sans jamais céder à cette mode un peu vaine, j’ai eu l’immense plaisir de rencontrer l’une des formations indie les plus en vue : je veux parler de Metronomy.
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  • Skying, Horrors boréales

    par Adehoum Arbane le 20.07.2011 Pour paraphraser Lennon lorsqu’il évoquait l’effet qu’il souhaitait obtenir pour Tomorrow Never Knows, le nouvel opus de The Horrors sonne comme le chant du Dalaï Lama en haut de la montagne. Dès Changing The Rain, ces mots empruntés frappent aussitôt l’esprit. Toujours sous la houlette de Geoff Barrow, le quintet londonien nous revient sous d’autres cieux languides poursuivant sa quête musicale et spirituelle… Je voulais dire droguée.
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  • Miles Kane, le survivant

    par Adehoum Arbane le 05.07.2011 Alors que le soleil semblait se diluer dans les vapeurs brûlantes du ciel d’été, j’étais là, au milieu de mon salon à contempler, au beau milieu de meubles design, le premier James Bond. Premier chef-d’œuvre dont le générique, ovoïde et pop, constituait en soit une forme d’aboutissement stylistique. Le film se situait dans une Jamaïque très coloniale, loin, très loin du Blob Marley des seventies. Avec ses méchants si méchamment campés, ses pépés body sculptées, ses voitures sublimes, la saga des James Bond représentait un must de classe éternelle, d’entertainment feutré.
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  • Vive la transe avec Charles-Baptiste !

    par Adehoum Arbane le 29.06.2011 Non ceci n’est pas une directive émanant du ministère de l’intérieur. Chanteurs de France soit un jeune espoir de la variété française, appelée commodément par certains confrères nouvelle chanson française, un jeune espoir disais-je en la personne de Charles-Baptiste, chevelure Mitch Mitchellisée, regard et humour perçants, qui s’est donné pour ambition de faire un tour de France des grandes chansons de notre patrimoine musical.
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  • Ian Hunter, road script

    par Adehoum Arbane le 29.06.2011 Habituellement, quand un rockeur prend la plume c’est pour écrire une chanson, voire une série de chansons qui constitueront ensuite un album, lequel album sera promis à un brillant avenir, étoile scintillant au firmament du rock. Ici, le cas s’avère différent. Inhabituel même. Chanteur leader de Mott The Hoople, mythique combo du début des années 70, Ian Hunter s’illustra dans un tout autre genre : la littérature rock.
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  • Chemin de Travis

    par Adehoum Arbane le 21.06.2011 Grands airs d’aigle romain, regard malicieux, moue pensive. Tel est Travis Bürki. Espoir élégant et discret de la nouvelle chanson française. Alors que l’homme que je m’apprête à interviewer s’affaire à préparer son set, démêlant câbles électriques et fils de son étourdissante inspiration, je passe en revue quelques impressions. L’album encore à l’esprit tel un alcool entêtant, je confronte chacune des chansons avec le personnage face à moi.
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  • Sessions et obsessions

    par Adehoum Arbane le 15.06.2011 La marque à la pomme a envahi notre existence, s’invitant même jusque dans notre plus profonde intimité. Tous ses produits se baladent dans nos poches, sacs à main, besaces, quand ils ne quittent pas littéralement notre main. Fugace moment de lucidité au moment où je m’apprête à perfectionner l’une de ces diaboliques machines.
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  • Fleet Foxes au Bataclan, folk de Pecknold

    par Adehoum Arbane le 08.06.2011 Ah le joli mois de mai qui se rappelait à nos mémoires et dont la torpeur avait tout d’un deuxième été de l’amour avant l’heure, pensais-je en remontant le boulevard Voltaire en direction du Bataclan. Malgré la chaleur moite, mon corps fendait l’air avec l’agilité du léopard des savanes. Je rejoignais en fait un ami aux goûts surs pour assister au concert du quintet de Seattle, Fleet Foxes.
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  • Le sacre de Kan

    par Adehoum Arbane le 31.05.2011 Pendant qu’un certain Dominique nique sa carrière politique façon New York Suicide, revenons à un autre cas, un autre Kan. Alain Kan. Poète chanteur en mode dur, comme les drogues dont il fait littéralement étalage dans son deuxième opus ironiquement nommé Heureusement en France on ne se drogue pas. Disparue le 14 avril 1990, la pop star ambivalente n’a pas eu le temps de se compromettre dans une luxueuse suite présidentielle, pour autant son talent présida à une longue suite d’albums, étonnants, détonants comme des cocktails.
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  • Mehdi Zannad, fugue et revient

    par Adehoum Arbane le 17.05.2011 Embellie confirmée pour la conjoncture française ! La pop se relocalise en France de façon durable selon les principaux indicateurs Papapa et autres indices Lalala. Après Alister et Travis Bürki, c’est au tour de Mehdi Zannad de confirmer cette tendance.
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  • Metronomy, violente inertie

    par Adehoum Arbane le 10.05.2011 The English riviera. Le titre en lui même sonne étrangement. Comme un oxymore. On imagine mal évoquer le terme de riviera, bande de terre s’étirant depuis la côte d’azur jusqu’à la Spieza italienne, à propos de l’Angleterre. L’île balayée par les nuages et les pluies ne se prête guère aux langueurs estivales, l’esprit perdu sous un ciel invariablement bleu. C’est pourtant le titre qu’a choisi Joseph Mount, leader de Metronomy.
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  • Mûza Rubackyté, the lady grinning soul

    par Adehoum Arbane le 04.05.2011 Chère Mûza, L’homme se construit autour de certitudes que la spiritualité, grand domaine de la foi et des arts, vient méthodiquement bousculer. Les m
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  • Helplessness Blues, flippe foxes

    par Adehoum Arbane le 19.04.2011 Ils avaient incarné l’espoir d’une fin de décennie contrariée, entre fraîcheur de vivre et bégaiements générationnelles. Deux atouts avaient présidé à leur destinée. Un, ce folk traditionnel fondu dans le terreau pop d’une Californie réchauffant les chœurs. Deux, un art de la mélodie maîtrisé à la perfection par Robin Pecknold, leader et principal songwriter du groupe.
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  • Rencontre avec Irmin Schmidt, yes he can

    par Adehoum Arbane le 05.04.2011 Fin de journée. Sortie de métro, nuit, pluie fine en plus. Je file rapidement vers mon lieu de rendez-vous malgré mon avance habituelle. Je longe la rue Lafferière qui serpente dans l’obscurité enluminée par une ligne de réverbères. La nuit est jaune. Numéro 8, hôtel Arvor. Une adresse de quartier. J’entre. Le réceptionniste, élégamment vêtu, m’accueille et l’attaché de presse, Thomas, prend alors le relais. Poignée de mains franche, nous échangeons, papotons silencieusement de choses et d’autres. Dans le coin du petit salon se trouve un petit homme assis et qui semble raconter ce qui constitue à mes yeux un destin allemand : celui d’Irmin Schmidt, claviériste de CAN, formation mythique de Cologne dont l’influence fut telle qu’elle irradia trois décennies de rock.
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