Archiver

Septembre 2016

  • La Femme, fatal ?

    par Adehoum Arbane le 27.09.2016 « Je veux apaiser, rassembler, réformer. » Mais putain, ta gueule Alain ! Je t’aime bien mais là nous parlons de choses sérieuses, plus précisément du nouvel album – le deuxième – de La Femme. Malgré des qualités indéniables, La Femme reste l’exemple typique du groupe enfermé dans le phénomène qu’il suscite. On ne peut pas dire que l’on n’aime pas la Femme, la chose est interdite, comme en d’autres temps personne n’osait assumer son amour pour Queen en place publique. C’est le retour de la Morale, forcément contre les haters, les rageux, entrainant avec elle son cortège incessant, obsessionnel de phobies. 
    Lire
  • Beau Dommage, Où est passée la pop ?

    par Adehoum Arbane le 20.09.2016 On le dit souvent, il faut choisir son camp. Les quelques exemples de groupes ayant voulu brasser tous les genres dénotent parfois un manque de conviction, du moins une faiblesse. On pense ainsi à Queen qui, à force de trop en faire – hard, pop, vaudeville, glam, prog –, a sans doute perdu nombre de fans en chemin, et l’ensemble de la rock critique avec. En suivant ce précieux adage, on aurait exigé de la scène québécoise qu’elle tranchât entre chanson à texte – la tradition francophone – et le rock d’obédience anglo-saxonne. 
    Lire
  • Lafayette n’engendre pas mélancolie

    par Adehoum Arbane le 13.09.2016 Sur un malentendu, on pourrait bien s’entendre avec Lafayette. Entendre par là que cette mélancolie française dont il a fait un single et qui s’apprête à rejoindre son premier album, n’est pas ce sentiment nauséabond rappelant les heures sombres de l’histoârrrrrre. La France rance, rime pauvre parce que facile, a peu de chose à voir avec la chanson de ce discret auteur-compositeur, élégant et poli – à l’image de sa musique – appelé aux plus hautes fonctions, à un destin français selon les coups de canon de la pop aujourd’hui en vigueur. 
    Lire
  • Sonic Youth, in or out ?

    par Adehoum Arbane le 06.09.2016 Sonic Youth, formation clivante. D’aucuns se pâment devant l’intellectualisme bruitiste du groupe, d’autres pointent l’absence de « chansons ». De quoi venir chahuter ce bon vieux vivre-ensemble. D’abord disons-le, tous ont d’une certaine manière raison. Comment cependant parvenir à réconciliation ces deux familles ? Sans se soustraire à l’analyse objective – si l’écoute et la compréhension d’une œuvre musicale peuvent l’être. Afin de ménager les susceptibilités des uns – en gros, les fans – tout en garantissant l’intégrité des autres – les détracteurs – commençons par faire l’école buissonnière du parfait petit rock critic zélé...
    Lire
Top