Starless, King Crimson
Attention, brûlot de 12’18’’ ! Starless pourrait résumer toute la carrière du Crimso. C'est sans conteste son morceau le plus puissant, le plus poignant. C’est aussi (et je pèse mes mots) la plus somptueuse chanson de toutes les Seventies contrariées (Fin de l’ère progressive, début du punk dissonant et de la disco gluante). Cette odyssée planante, mélancolique et déviante (la digression jazz punk qui s’impose et éclate à mi-chemin) s’inscrit dans l’histoire du rock et dans le cœur des hommes : Kurt Cobain fut lui aussi touché par la grâce. Red était son album culte. L’adoubement est total.
http://www.youtube.com/watch?v=Z9IQnDRYIYU
Commentaires
Crosstown Traffic
05.04.2006
Enfin, un hommage au génie frippien ! Même si on peut préférer, au bout de quelques centaines d'écoute, la cohérence de Larks' Tongues In Aspic à l'assemblage post-mortem du grand Red, on est aussi catégorique que vous : Starless, ode suicidaire sublime, est le point d'orgue de la discographie crimsonienne...
Joachim
08.05.2006
l'avant Starless, c'était le Crimso des années 60. l'après Starless, ça a été le Crimso des années 80.
Moi aussi j'ai eu mon avant Starless. Mais depuis j'ai écouté ce morceau, j'ai vu la lumière. Et dans mon après Starless, toute la musique que j'écoutais avant me paraît fade.
progrock
08.07.2006
je ne dirais qu'une chose :
oooooh yeeaaah !
Colonel wurtz
25.08.2006
Chaque fois que j'écoute ce titre de krimson, le monde s'arrête de tourner. je suis envoûté par ce concentré de mélancholie et de rage.
Il y a de tout dans ce morceau culte: du blues, du jazz ( free/perturbé), du stoner, du pré-punk, du rock...Et pourtant tout se tient comme par magie.
si je ne devais garder que 3 titres dans ma vie, celui-ci serait gravé au fer rouge sur la liste.
the walrus was Paul
12.10.2006
il y a un coffret qui s'appelle the great deceiver de 4 CDs sur lequel on retrouve le crimson live de 73-74
le son y est de très bonne qualité car le tout a été supervisé par fripp lui-même